Meru qui se situe à quelques kilomètres de l'équateur est la capitale kenyane du qat qui ici s’appelle le mirra. Nous avons constaté que le qat et le café sont souvent plantés au même endroit. Dès notre arrivée en ville nous demandons donc si il y a des caféiers dans le coin. Apparemment oui, on nous indique la direction et on nous conseille de prendre un taxi pour y aller. Le bus pour Mombassa part à 18h, nous avons le temps. Nous déposons nos gros sacs dans a l’office du bus et nous montons dans le taxi. A peine 5 minutes plus tard, nous nous retrouvons devant une grille qui s’ouvre sur la cours d’une usine ! Des caféiers, ici ? En fait il s’agit d’une société qui exporte du café ! Nous, c’était des arbres que nous voulions voir, mais pourquoi pas. Un gars au volant de son 4X4 tout neuf est planté au milieu de la cour, c’est le manager. Génial, il va pouvoir nous faire visiter l’usine. Il nous apprend que nous sommes dimanche, et oui, nous avons un peu tendance à ne pas forcément savoir quel jour nous sommes, donc l’usine est fermée ! Il nous donnera quand même quelques infos sur le café kenyan, comme par exemple que l’Arabica et le Robusta sont cultivés dans le pays et que le Robusta sert à faire le café instantané, que le café exporté est un mélange des différents cafés du pays et qu’au Kenya c’est surtout autour du Mont Kenya que les plantations se trouvent. Le déplacement n’aura donc pas servi à rien mais maintenant il est trop tard pour sortir de la ville pour voir des caféiers, le bus part dans 2 heures. Nous aurions pu rester une journée de plus mais nous n’avons pas beaucoup de temps devant nous. A 18h, le bus part. Le toit est chargé de sacs de mirra et de fruits et de légumes pour les marchés de Mombassa. 12 heures et donc la nuit dans le bus pour rejoindre la deuxième ville du Kenya. C’est dans une chaleur étouffante chargée d’humidité que nous abordons la ville. Le bus débarque directement dans le marché ! Des dockers déchargent les sacs de mirra un à un au pied du bus. Des dizaines de gens qui semblaient attendre leur livraison avec impatience se précipitent et la récupèrent. Ils payent leur du pour le transport à un homme qui se retrouve rapidement les mains pleines de billets. Les bottes de qat seront ensuite
6 décembre 2007
J+66-68 / Kenya Express
Meru qui se situe à quelques kilomètres de l'équateur est la capitale kenyane du qat qui ici s’appelle le mirra. Nous avons constaté que le qat et le café sont souvent plantés au même endroit. Dès notre arrivée en ville nous demandons donc si il y a des caféiers dans le coin. Apparemment oui, on nous indique la direction et on nous conseille de prendre un taxi pour y aller. Le bus pour Mombassa part à 18h, nous avons le temps. Nous déposons nos gros sacs dans a l’office du bus et nous montons dans le taxi. A peine 5 minutes plus tard, nous nous retrouvons devant une grille qui s’ouvre sur la cours d’une usine ! Des caféiers, ici ? En fait il s’agit d’une société qui exporte du café ! Nous, c’était des arbres que nous voulions voir, mais pourquoi pas. Un gars au volant de son 4X4 tout neuf est planté au milieu de la cour, c’est le manager. Génial, il va pouvoir nous faire visiter l’usine. Il nous apprend que nous sommes dimanche, et oui, nous avons un peu tendance à ne pas forcément savoir quel jour nous sommes, donc l’usine est fermée ! Il nous donnera quand même quelques infos sur le café kenyan, comme par exemple que l’Arabica et le Robusta sont cultivés dans le pays et que le Robusta sert à faire le café instantané, que le café exporté est un mélange des différents cafés du pays et qu’au Kenya c’est surtout autour du Mont Kenya que les plantations se trouvent. Le déplacement n’aura donc pas servi à rien mais maintenant il est trop tard pour sortir de la ville pour voir des caféiers, le bus part dans 2 heures. Nous aurions pu rester une journée de plus mais nous n’avons pas beaucoup de temps devant nous. A 18h, le bus part. Le toit est chargé de sacs de mirra et de fruits et de légumes pour les marchés de Mombassa. 12 heures et donc la nuit dans le bus pour rejoindre la deuxième ville du Kenya. C’est dans une chaleur étouffante chargée d’humidité que nous abordons la ville. Le bus débarque directement dans le marché ! Des dockers déchargent les sacs de mirra un à un au pied du bus. Des dizaines de gens qui semblaient attendre leur livraison avec impatience se précipitent et la récupèrent. Ils payent leur du pour le transport à un homme qui se retrouve rapidement les mains pleines de billets. Les bottes de qat seront ensuite