7 octobre 2008

J+282-284 / Liaison Tikal-Chimaltenango

Après les ruines, nous voulons continuer notre exploration vers un côté plus nature et nous enfoncer dans les grottes de Raxruha qui forment un des dédales les plus grands du monde. Des dizaines de kilomètres de labyrinthe qui forment des rivières souterraines pendant la saison des pluies.
Midi nous attendons le bus collectif pour partir vers Flores, mais soit on nous a mal renseignés, soit nous sommes en retard. De bus il n’y en a pas. Prochain dans deux heures. Nous posons les sacs à l’ombre et nous nous mettons sous l’arbre. Un homme vient à notre rencontre et nous propose un minibus à un prix touristique. Nous le remercions et nous retournons à l’ombre de notre arbre pour nous en griller une. Le temps de la finir que le gars revient et nous propose un prix beaucoup plus raisonnable. Le temps de monter les sacs sur la galerie de la camionnette et nous partons pour Flores, petite ville sympathique située sur une petite presque île. Une heure de route sous une pluie battante, à l’arrivée n’ayant pas d’adresse nous suivons un rabatteur vers un hôtel nous protégeant de la pluie comme nous pouvons. La chambre n’est pas formidable,
mais pour une nuit cela ira bien, l’homme en profite pour nous vendre deux billets pour Raxruha pour le lendemain, nous discutons le prix et concluons l’affaire. On part explorer cette minuscule bourgade,

5 octobre 2008

J+275-281 / Des touristes chez les Mayas

La nuit, les lumières de la civilisation défilent, nous arrivons sur Tegucigalpa. Le car s'immobilise. Érik sera-t-il là ? Nous prenons nos petits sacs et descendons. "Hey guys, what's up?" Ca fait toujours plaisir d'être accueillis à la sortie d'un bus, cela fit bien longtemps que cela ne nous est pas arrivé. Nous sautons dans un taxi direction son hôtel. Ce n'est pas le plus chic, ni le plus moche. Nous ne restons qu’une nuit alors cela fera parfaitement l'affaire. Pas une échoppe d'ouverte, nous nous rabattons dans une station service pour manger. Au menu, des hamburgers des plus basiques, soda à volonté. Pas de doute on se rapproche des Etats-Unis. Pendant que nous dégustons, dehors des gars font vrombir leurs customs, polishent leur carrosserie et se la racontent accoudés à leur caisse avec la portière-papillon ouverte. Pas à dire une belle brochette de kékés. Chacun rejoint ses pénates.

3 octobre 2008

J+271-274 / Granada, little Italy

Des taxis sont là à l'arrivée du bateau pour attendre le client. Nous négocions le prix et montons pour nous faire déposer à l'endroit où nous pourrons prendre le bus pour Granada. Sur place on nous dit que le bus est déjà passé et on nous conseille de prendre celui qui se prépare à partir et ensuite un autre pour Granada. Le chauffeur n'a visiblement pas l'intention de nous attendre et le temps de décharger nos sacs du coffre du taxi, il commence à démarrer, nous sommes obligés de courir et de monter en route par l'arrière. Comme souvent en Amérique Centrale c'est un grand bus jaune Blue Bird. A croire que tous les vieux bus américains et canadiens ont échoués là. Nous nous installons, le gars chargé de faire payer essaye comme cela arrive souvent, de nous extorquer bien plus que le prix normal, des vendeurs de tout un tas de choses à manger montent par l'avant et redescendent par l'arrière à chaque arrêt, un trajet normal de bus quoi ! On nous dépose à un croisement où nous attendons le bus suivant pour Granada qui ne tarde pas à arriver.
Granada, ville coloniale, probablement la plus belle du Nicaragua nous accueille en fin de journée avec une lumière magnifique sur ses bâtiments ocre. Nous nous mettons tout de suite à la recherche de l'hôtel Roxane, le fameux hôtel tenu par un italien et sa femme dont nous ont parlé les allemands sur l'Isla Ometepe. Roxane et Giovanni sont là et ils ont des chambres de libres, sans les souris ! Roxane nous annonce un montant plus élevé que celui qu'avaient eu les allemands et à nos têtes elle descend d'elle-même le prix. Finalement nous prendrons une chambre pour nous trois, elle donne sur une petite cour où jouent leurs enfants. Bonne ambiance, internet gratuit et apparemment Giovanni est un cuistot hors pair, pour les pasta en tout cas. L'endroit parfait pour trois ou quatre jours tranquilles dans cette ville qui n'est pas trop grande et dans laquelle il y a pas mal de choses à visiter. Pour commencer nous commandons à Giovanni de bonnes bières fraîches et des pâtes au gorgonzola. J'essaye de parler un peu italien avec Giovanni mais c'est l'espagnol qui me vient et comme lui parle un savant mélange des deux langues c'est assez incompréhensible pour les autres. J'apprends qu'il est installé au Nicaragua depuis huit ans, il était venu passer des vacances